On ne peut comprendre cette proposition de loi qu'à partir du moment où l'on comprend que si la tendance en matière de construction de résidences secondaires se poursuit au niveau constaté ces deux dernières décennies – alors que le taux de pauvreté des Corses est largement supérieur à la moyenne nationale –, si nous laissons les Corses devenir des étrangers sur leur propre terre, nous ne pourrons pas dire que nous n'avions pas été prévenus ; la situation dans laquelle nous laissons l'île tomber peu à peu est à même de créer des frustrations majeures au sein du peuple corse, qui n'aurait plus la place qu'il doit avoir chez lui.