Avant de donner l'avis de la commission sur les amendements de M. Colombani, je vais moi aussi défendre par avance mes amendements n° 22 et 23 , puisqu'ils ont le même objectif.
Par l'amendement n° 22 , en effet, je propose également que le Gouvernement remette au Parlement un rapport évaluant l'opportunité de la mise en œuvre d'une agence nationale du plastique. Je me permets de vous rappeler qu'il s'agit là d'une demande unanime de toutes les structures que nous avons auditionnées, à l'exception de deux d'entre elles, dont le ministère de la transition écologique. Mercredi encore, les fondations Tara Ocean et Pure Ocean nous disaient qu'une telle agence était indispensable.
Quant à mon amendement n° 23 , il est identique à l'amendement n° 17 de mon collègue Paul-André Colombani.
La commission repoussé tous ces amendements, que je soutiens néanmoins à titre personnel. Nous ne pouvons pas sortir de ces débats sans avoir réalisé la moindre avancée. Les dernières mesures votées dans cet hémicycle pour lutter contre la pollution plastique ont plus de deux ans et la situation a empiré depuis – notre collègue Philippe Gomès vient encore de rappeler combien elle endommageait les coraux. Nous ne pouvons pas ne pas agir, sachant que nous sommes à la fin de la législature et que nous ne pourrions pas reprendre ce combat avant la fin de l'année 2022 au plus tôt, ce qui représente encore une année perdue, une année de trop.