Je le disais à Alexis Corbière, la première fois que je suis intervenue dans l'hémicycle, c'était sur ce sujet, lors de l'examen d'une proposition de loi qu'il avait déposée.
J'ai du mal à entendre certaines choses. Pendant dix ans, j'ai présidé une commission d'action sociale, où quelquefois les gens se retrouvaient à mi-traitement parce qu'ils étaient en maladie ordinaire. Quand on a 700 euros par mois, on a quand même besoin de vivre ; alors quand ils voyaient de la publicité pour Sofinco ou autre, ils étaient tentés. Ce n'est pas un problème de gestion, c'est tout simplement qu'on a besoin de nourrir ses enfants, de se déplacer, de se chauffer, de vivre.
L'État doit être protecteur. Vous avez soulevé ce point : il faut que l'on travaille sur ces organismes de crédit, qui prêtent de l'argent facilement, à des taux de presque 12 %. Ça aussi, c'est un scandale. Là aussi, il faudra légiférer, parce que c'est scandaleux.