Ainsi, il revient au Royaume-Uni de décider du cas de M. Assange, d'autant qu'à notre connaissance et à l'heure où je vous parle, il n'a pas demandé l'asile politique ni un visa en France. Or, si tel était le cas, je rappelle qu'il reviendrait à l'OFPRA de traiter sa demande. En effet, ni le Gouvernement ni les parlementaires ne peuvent interférer dans les procédures de demandes d'asile.
De plus, il ne s'agit pas uniquement du cas de M. Assange. Vous le savez, le fait de voter en faveur de cette résolution constituerait une ingérence française dans les affaires juridiques de ses voisins et mettrait la France en porte-à-faux par rapport au droit international. C'est pour cela que le groupe Mouvement démocrate (MODEM) et démocrates apparentés ne soutiendra pas ce texte, malgré l'idéal qu'il défend et le soutien indéfectible que nous devons à M. Assange et à son combat.