Je crois pouvoir vous dire, en espérant ne pas être démenti par les faits, que nous avons fait le plus dur – à la fois depuis le début de cette pandémie et depuis le début de la vague omicron. Quand je dis « nous », je veux d'abord avoir une pensée pour les Français, parce que les deux années de gestion de la crise auxquels vous faites allusion en termes positifs, ce dont je vous remercie, ce sont deux années au cours desquelles les Français se seront illustrés par leur capacité de résilience, leur courage, leur esprit de solidarité, leur grande attention portée à l'autre et leur grande capacité de compréhension des enjeux de l'épidémie. Il n'y a pas de miracle, il n'y a pas de mystère, si nous sommes passés du dernier pays européen en matière d'intention vaccinale à l'un des tout meilleurs pays en termes de réalisation de la vaccination…