Intervention de Olivier Dussopt

Séance en hémicycle du mardi 8 février 2022 à 15h00
Questions au gouvernement — Cyclone batsirai à la réunion

Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des comptes publics :

Permettez-moi tout d'abord d'excuser mon collègue Sébastien Lecornu, retenu par un déplacement devant l'ONU et qui m'a demandé de vous répondre, sachant que nos ministères sont mobilisés, avec le ministère de l'intérieur, pour apporter des réponses.

Comme vous l'avez dit, le cyclone Batsirai a longé La Réunion, à environ 200 kilomètres des côtes, mais avec des dégâts considérables, des rafales de vent énormes et des précipitations très importantes. Les dégâts, que vous avez décrits, sont très importants, même si, heureusement, nous ne déplorons aucune victime.

Dès la survenue de ces faits, l'alerte rouge a été déclenchée et, comme vous l'avez dit, les Réunionnais et les services de l'État se sont tous mobilisés pour intervenir, déblayer et rétablir la situation la plus normale possible.

À l'heure où nous parlons, nous constatons qu'aucun secteur routier ne connaît de difficultés majeures et qu'à notre connaissance les écoles sont ouvertes, à une exception près – cette école, située sur le cirque de Mafate, devant ouvrir le 10 février. Nous constatons aussi que le port et l'aéroport ont un fonctionnement normal, ce qui est également rassurant.

Dès aujourd'hui, la commission interministérielle chargée de reconnaître la catastrophe naturelle se réunit, à la demande du préfet, pour examiner la situation dans vingt-quatre communes. Les travaux d'expertise sur les productions agricoles et les dégâts agricoles en vue de la reconnaissance de la situation au titre des calamités sont en cours, et nous faisons diligence, avec tous les services des ministères concernés, pour apporter les réponses nécessaires.

Vous avez aussi évoqué les craintes, que nous partageons tous, quant à l'épisode de pollution consécutif à l'échouage d'un navire, le Tresta Star. À l'heure où je vous parle, les premiers relevés sont relativement rassurants pour ce qui concerne l'étendue de la pollution, mais il n'en faut pas moins aller vite pour dépolluer. Le préfet a mis en demeure l'armateur, qui a envoyé des remorqueurs et des équipages pour procéder à cette dépollution. Là aussi, nos services font diligence pour assurer un suivi parfait de ces opérations.

Vous m'avez enfin interrogé – mais le temps manque pour répondre – sur la situation à Madagascar : en lien avec les autorités malgaches, la France dépêchera des secours humanitaires et techniques pour accompagner ce pays.

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