Contrairement à vous, nous savons que l'islam politique nous gangrène de toute part, y compris dans les pratiques sportives, comme le révèle fort justement le rapport d'information sur les services publics face à la radicalisation déposé en juin 2019 par nos collègues Éric Diard et Éric Poulliat – ce dernier est d'ailleurs membre de la majorité. Contrairement à vous, nous avons la conviction que le flou juridique profite non aux défenseurs de la liberté, mais bien aux communautaristes. Refuser de l'admettre, c'est une faute politique, mais plus encore une faute morale, dont la ministre déléguée chargée des sports devra rendre compte, malgré son absence ce soir. C'est là une différence fondamentale entre nous.
De notre côté, nous assumons notre responsabilité et tenons un langage de vérité, qui ne fait plaisir à personne, au vu de la tâche qui nous incombe. Ainsi, cette mesure n'est pas accessoire. Au contraire, elle est essentielle à bien des égards et a toute sa place dans ce texte, d'autant qu'à part elle, la montagne a accouché d'une souris.
De fait, s'il faut effectivement favoriser la pratique sportive à tous les échelons, à plus forte raison à deux ans des Jeux olympiques de Paris, force est de constater que cette proposition de loi est bien timide et n'est pas à la hauteur des ambitions affichées.