Comme je l'ai dit lors de la discussion générale, le groupe Socialistes et apparentés votera cet amendement. En effet, il vient à propos, puisqu'il n'y aura pas de loi « grand âge et autonomie », alors que celle-ci devait comporter un volet relatif à la prévention de la perte d'autonomie. Ces dispositions sont complémentaires de celles qui figurent déjà dans le texte. En effet, l'amendement vise à élargir le public visé par le dispositif, qui concernera désormais les personnes atteintes d'une maladie chronique ou en perte d'autonomie, outre celles atteintes d'une affection de longue durée.
Comme la définition des maisons sport-santé, la formation des médecins est concernée, car pour obtenir des prescriptions, il faut des prescripteurs. Or le texte prévoit que tous les médecins qui prennent en charge les patients visés, et non plus seulement les médecins traitants, seront autorisés à établir des prescriptions de cette nature.
S'agissant de la sédentarité, 25 % des femmes et 17 % des hommes âgés de 55 à 85 ans déclarent être tombés au cours des douze derniers mois. Or 85 % des recours aux services d'urgences de personnes de plus de 65 ans sont liés à un accident de la vie courante et ont pour origine une chute. Ainsi, pour les seniors, une plus grande activité physique diminue le risque de chutes ainsi que le taux de mortalité, et améliore les fonctions cognitives.
De nombreux acteurs, comme l'association Siel bleu, interviennent un peu partout auprès des personnes en situation de perte d'autonomie. Nous avons évoqué tout à l'heure les enseignants en activité physique adaptée : nous ne pourrons pas inscrire leur rôle dans la loi, mais je veux saisir cette occasion de les saluer et de leur dire que nous pensons à eux. Depuis quarante ans, ils sont formés aussi pour ce public-là.