Le texte comporte, dans ses trois titres, des dispositions qui constituent de réelles avancées. Elles concernent notamment l'activité physique dès le plus jeune âge, bien que celle-ci soit encore trop peu développée après l'école, le collège, le lycée et dans l'enseignement supérieur – il y a un manque à ce sujet. Nous venons d'évoquer les personnes en perte d'autonomie ; nous pourrions aussi évoquer l'administration.
Il manque quand même des mesures significatives pour favoriser l'activité physique et sportive en milieu professionnel et dans les entreprises. Cet amendement vise à rétablir une disposition adoptée au Sénat en première lecture, qui prévoit que la négociation annuelle sur l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail concerne également les mesures favorisant les activités physiques et sportives des salariés, pour leur santé et leur bien-être. Nous savons que c'est un puissant facteur de lutte contre le stress et l'anxiété ; c'est aussi un outil de lutte contre l'absentéisme sur le lieu de travail – c'est démontré scientifiquement.
Si nous voulons encourager les entreprises à installer des équipements sportifs et des salles de sport, à faire venir des intervenants en entreprise, à favoriser et à inciter leurs salariés à prendre des licences ou des cours d'activités physiques et sportives, il est nécessaire de l'inscrire dans le code du travail.