Nous constatons fréquemment que pour ne pas pratiquer d'activités d'éducation physique et sportive, des jeunes filles présentent des certificats médicaux qui s'avèrent être des certificats de complaisance. Derrière ces certificats, une pression communautaire islamiste – disons les choses très clairement – s'exerce. Ainsi, le sport ne pourrait pas se pratiquer de façon mixte.
D'ailleurs, au sujet du débat que nous avons eu – et que nous aurons de nouveau dans quelques instants – sur la présence de signes religieux ostensibles lors de la pratique du sport, j'ai noté une déclaration de l'avocate des « hijabeuses » ou « hijabistes », je ne sais pas comment nous pouvons les qualifier. Elle dit que pour le moment – tout est dans cette expression –, elles ne revendiquent pas de pratiquer le sport selon des horaires séparés. Elles devaient manifester tout à l'heure devant l'Assemblée nationale ; l'arrêté d'interdiction du préfet de police vient d'être suspendu par le tribunal administratif.
On voit bien que le port du hijab, provocation, est déjà une étape dans l'instauration de cours et d'horaires différenciés pour les jeunes filles et pour les jeunes garçons, que permettent ces certificats de complaisance.