Vous souhaitez revenir sur un sujet qui a été largement débattu lors de la discussion de la loi confortant le respect des principes de la République. J'emprunte les mots de ma collègue Anne Brugnera qui, à l'époque, avait parfaitement répondu : « Bien que la question des certificats de complaisance ne soit pas anodine et doive être objectivée, cet article emporte pour conséquence de permettre, voire d'imposer, au chef d'établissement ou à l'enseignant, sur le seul fondement de sa suspicion, de remettre en cause un certificat médical pourtant établi par un médecin, dans le respect du secret médical et du serment d'Hippocrate qui l'engage quant aux actes qu'il exerce et délivre. Une telle remise en cause de la parole médicale ne saurait être encouragée. »
Je porte à votre connaissance que l'article R. 312-3 du code de l'éducation prévoit que les médecins scolaires sont déjà destinataires des certificats médicaux lorsqu'une inaptitude d'une durée supérieure à trois mois est constatée.