Permettez-moi de répondre à M. Pauget. Comme lui, j'ai été adjoint aux sports ; comme lui, j'ai été confronté à ce type de situations. Mais jamais – je dis bien jamais – cela ne s'est réglé dans le bureau du procureur ou au commissariat de police. Nous avons su résoudre de manière intelligente ce problème que nous ne sous-estimons pas.
J'aimerais revenir sur la Charte de l'olympisme. Nous vous rejoignons tout à fait sur les premières phrases de l'article 50, que vous avez cité. Mais vous vous êtes limité à ces mots alors que le Comité international olympique en a dit bien davantage sur le sujet. Ainsi a-t-il affirmé que les femmes avaient le droit de porter le voile en autorisant une athlète iranienne à le faire au cours des épreuves olympiques de 2008 en Chine. Cette position est partagée par l'IFAB, le Conseil international du football association.
Je rappelle que la Fédération française de football, citée tout à l'heure, a pris sa décision pour des raisons de sécurité et non de prosélytisme.