M. Di Filippo n'a pas tout à fait compris, je crois, le sens de cette réforme, non plus que le nouveau paradigme mis en place avec l'Agence nationale du sport et sa déclinaison territoriale au travers des conférences régionales du sport et des conférences des financeurs. Nous n'instaurons pas une strate supplémentaire, comme il le disait à l'instant, mais uniquement un espace d'échanges et de collaboration entre l'ensemble de l'écosystème à l'échelle d'une commune, d'une intercommunalité ou d'un bassin de vie, et ce afin d'envisager une politique sportive dans sa globalité : le sport scolaire, le sport en entreprise, le choix d'un équipement sur un territoire, le choix de tel type de bassin pour tel type de public, etc. En de telles matières les décisions doivent se prendre à ce niveau de proximité, c'est-à-dire à l'échelle d'un espace de coopération qui n'existe pas aujourd'hui, un espace absolument nécessaire et complémentaire de ce que nous avons déjà lancé.