Intervention de Maxime Minot

Séance en hémicycle du jeudi 10 février 2022 à 9h00
Combattre le harcèlement scolaire — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

Nous manquons de chiffres exacts, mais nombreux seraient les enfants victimes de harcèlement scolaire chaque année : on estime leur nombre entre 800 000 et 1 million, soit 10 % des élèves scolarisés en France. Ces chiffres donnent le tournis, ils révoltent et ils écœurent lorsque l'on sait les drames auxquels le harcèlement peut conduire. Car non, le harcèlement n'est pas une chamaillerie d'enfants, loin de là. Il nous faut briser la loi du silence ; il nous faut permettre aux enfants d'avoir la parole, de crier et de demander de l'aide. Permettez-moi d'avoir une pensée pour tous les enfants et leurs familles dont les destins ont été brisés parfois jusqu'à l'irréparable, et dont certains porteront à vies les stigmates des humiliations et des violences physiques ou psychologiques. Je tiens aussi à saluer l'engagement de toutes les associations qui leur apportent un soutien inestimable.

Non, ces faits ne sont pas anodins. Il nous appartient, comme citoyens, d'entendre la détresse des victimes et des parents et, comme législateurs, de leur apporter la certitude que toutes les réponses juridiques ont été prévues pour combattre efficacement ce fléau.

Le groupe Les Républicains s'est résolument engagé dans ce combat il y a une dizaine d'années, lorsque Luc Chatel, alors ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative, s'est saisi le premier de la question : cherchant à mettre en place une réponse institutionnelle pour mettre fin au harcèlement scolaire, il a permis une prise de conscience des institutions. À sa suite, tous les ministres de l'éducation nationale ont apporté leur pierre au rempart qu'il faut construire face au harcèlement scolaire.

Mais de nombreux points sont perfectibles, comme la formation des enseignants.

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