Nous partageons toutes et tous le même constat, et nous avons toutes et tous cette préoccupation. D'ailleurs, le ministre de l'éducation nationale, qui était au banc en première lecture, l'avait admis et rappelé les chiffres : sur les 1 505 postes de médecins scolaires, seuls 631 sont pourvus, si mes souvenirs sont bons. Il s'agit de rendre ce métier attractif et de pouvoir recruter des médecins.
Vous avez parlé de ce qui se passe lors d'un dépôt de plainte ; c'est, en effet, un sujet préoccupant. Je souhaite qu'il y ait le moins de dépôts de plainte possible, et c'est pourquoi il existe un volet d'accompagnement et de prévention.
En cas de plainte, on sort souvent du temps de l'enfance. Je vous rappelle néanmoins que nous avons réformé la justice pénale des mineurs et que les délais sont désormais beaucoup plus courts, qu'une réponse beaucoup plus rapide est apportée. C'est aussi le sens des dispositifs sur les liens qui doivent être faits entre la justice et les services pédagogiques, éducatifs dans chacune des écoles. En la matière, nous nous inspirons du modèle finlandais, qui associe tous les acteurs.