Je vous dis simplement que l'adoption de cet amendement enverrait un signal très fort à la communauté éducative mais aussi aux familles, en leur faisant comprendre que ce n'est pas l'enfant harcelé qui est coupable et que, par conséquent, ce n'est pas lui qui doit être puni et retiré de l'école. C'est bien l'élève harceleur qui, à la discrétion du directeur de l'établissement, doit pouvoir être mis à l'écart, neutralisé pendant quelque temps, en accord évidemment avec la communauté éducative.
Ce n'est pas une révolution mais simplement une mesure pratique et pragmatique permettant de répondre à certaines situations urgentes.