En effet, demain est une date importante. Il y en a déjà eu et il y en aura d'autres, mais nous franchissons une étape qui va permettre à notre pays de retrouver encore plus de couleurs, grâce à une embellie sur le plan épidémique.
Même s'il ne fait pas encore beau, les nuages sont en train de s'estomper : chaque semaine, la circulation du virus diminue de plus de 40 % ; le taux d'incidence de 1 500 reste encore très élevé mais les conséquences sanitaires du variant omicron sont moindres que celles de ses prédécesseurs.
Depuis hier, notre taux d'incidence est inférieur à celui de l'Allemagne, ce qui montre la dynamique européenne de cette vague omicron qui a frappé tout le continent. Si les hôpitaux restent très chargés – plus de 30 000 malades hospitalisés pour covid-19, plus de 3 300 patients en réanimation –, leur situation s'améliore. Nos soignants peuvent commencer à reprogrammer des soins qui avaient été repoussés, parfois plusieurs fois.
C'est un soulagement, un apaisement. Nous ne voyons pas arriver à l'horizon de nouveaux variants potentiellement plus dangereux ou contagieux que ceux auxquels nous faisons face. Tout cela indique que nous avons fait les bons choix : nous avons pris des mesures quand il le fallait et nous les levons, de manière progressive et proportionnée, quand cela est possible.
Cette trajectoire, annoncée par le Premier ministre, va se prolonger au cours des prochaines semaines, afin de permettre à notre pays de retrouver une situation comparable à celle de l'été dernier : vivre avec un virus dont la circulation est si faible que les mesures sanitaires et les contraintes sont quasiment invisibles.
Profitant des quelques secondes qui me restent, je veux dire aux Français qu'il n'est pas trop tard pour se protéger, se vacciner. Les millions de Français, qui n'ont pas encore fait ce choix, restent exposés au variant actuel mais aussi aux possibles variants à venir. Les scientifiques nous disent – hélas et c'est l'ombre au tableau – qu'il n'est pas improbable que nous ayons à connaître d'autres vagues, au plus tard l'hiver prochain.