Le Président a cherché à faire oublier le fiasco retentissant du démantèlement d'Alstom. Depuis la cession, qu'il avait organisée en 2014, le groupe américain a effectué des coupes claires dans les effectifs et délocalisé de nombreuses activités : 4 000 salariés d'Alstom ont été licenciés, dont 1 200 à Belfort.
Pour ne pas voir disparaître l'un de nos fleurons industriels, les syndicats et la population du territoire de Belfort ont mis en demeure le Gouvernement de faire respecter au groupe américain ses engagements.
L'exécutif se félicite à présent du retour sous pavillon français de nos compétences et de notre savoir-faire en matière de turbines. Nous pourrions nous en réjouir également, mais ce rachat ne s'adosse à aucun projet industriel : c'est un exercice de gribouille,…