Depuis le mois d'avril 2018, la répression orchestrée par le président Ortega et son épouse a fait près de 325 morts et plus de 2 000 blessés. Plus de 170 opposants politiques ont été incarcérés. Mardi 1er février s'est ouvert le procès de ces hommes et de ces femmes. Je pense notamment à Dora Maria Téllez, conscience de la révolution sandiniste qui, elle aussi, avait aidé Ortega à s'échapper des prisons de Somoza.
La France et l'Union européenne ont contesté la légitimité des élections qui se sont récemment tenues au Nicaragua. Cette situation dramatique interdit l'indifférence. Elle exige notre mobilisation morale et politique – celle de la France, de l'Union européenne et de la communauté internationale tout entière. Les geôles du Nicaragua n'ont hélas rien à envier à celles des pires dictatures !