– constituent un vrai drame. Elles ont un goût de chamallow, de fraise, de pastèque. C'est joli, c'est coloré, mais en réalité, elles développent une addiction dès le plus jeune âge. Comme vous l'avez rappelé, normalement, leur vente n'est pas autorisée aux mineurs. Reste qu'autour des collèges – le public concerné est donc très jeune –, on constate malheureusement l'arrivée de ces cigarettes électroniques jetables très colorées. Ce n'est pas un jouet : les jeunes ne sont pas un fonds de commerce et notre responsabilité est de les protéger.
Pour cela, nous avons saisi l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) pour deux raisons. Premièrement, il faut absolument arrêter le drame qu'on voit se développer sur TikTok et sur Instagram, où il y a énormément de publicité. Les industriels concernés savent bien ce qu'ils font, puisqu'ils envoient ces cigarettes électroniques à des influenceurs sans packaging, dans des enveloppes blanches. Les sanctions encourues ont été rappelées par l'ARPP. Le ministre des solidarités et de la santé et moi-même avons également saisi les autorités de santé pour rappeler les dangers de l'addiction liés à ces produits – avec ou sans nicotine, on sait très bien qu'ils développent l'addiction.
Secondement, j'ai saisi le Conseil d'orientation des politiques de jeunesse (COJ) pour saisir l'ensemble des organisations de jeunesse afin non seulement d'alerter et de faire de la pédagogie, mais également de rappeler la responsabilité des influenceurs sur les réseaux sociaux lorsqu'ils font de la publicité et la promotion de produits dangereux et addictifs.