Tout cela est abject, abject et odieux, car tous ces passes pseudo-sanitaires nous auront coûté 25 millions d'euros en cabinets de conseil, que vous continuez de solliciter pour savoir quoi penser d'omicron, ou plutôt savoir comment servir le candidat Macron.
Ces millions d'argent public manquent cruellement, car de votre politique sanitaire aberrante nous voyons les effets chaque jour sur le terrain. Chez moi, en Gironde, vous maintenez le projet de fermeture de l'hôpital d'instruction des armées Robert-Picqué, alors que cet établissement, qui soigne des civils, a été d'un renfort précieux lors de la première vague en 2020 pour ouvrir des lits de réanimation, ainsi que pour la campagne vaccinale récente.
La réalité de votre nullité sanitaire, c'est maintenant le centre hospitalier universitaire (CHU) de Bordeaux obligé de recevoir les patients aux urgences dans des tentes de fortune car, depuis cinq ans, vous n'avez cessé de retirer à l'hôpital public des moyens financiers, matériels et humains. Les soignants aujourd'hui ont honte de la façon dont ils soignent ou essaient de soigner leurs patients. Aujourd'hui, les pertes de chance à l'hôpital de Bordeaux, c'est une personne sur cinq : une personne sur cinq repartira plus malade qu'à son arrivée, voire décédera dans les couloirs des urgences. Ce sont les soignants qui le disent.
Monsieur le ministre, quand allez-vous cesser d'utiliser notre argent pour payer McKinsey ? Quand allez-vous enfin cesser de faire de notre santé un marché et mettre les moyens indispensables dans l'hôpital public ?