Ce texte est le fruit d'un très important travail d'analyse et de concertation effectué par l'auteure de la proposition de loi, la sénatrice et ancienne députée Samantha Cazebonne, qui avait remis début 2019 au Gouvernement un rapport d'envergure sur l'avenir du réseau d'enseignement français de l'étranger.
À titre liminaire, je souhaiterais insister sur le fait que notre réseau d'enseignement français à l'étranger est un formidable vecteur d'influence et de rayonnement pour la France, notamment auprès des deux tiers d'élèves étrangers, qui deviendront de véritables ambassadeurs de notre pays.
L'importance de ce réseau a été soulignée depuis le début de cette législature par les moyens importants et croissants qui lui ont été alloués, traduisant le soutien sans faille de l'État. J'en profite d'ailleurs pour corriger l'incompréhension qu'avait suscitée à la rentrée 2017 un collectif budgétaire qui avait conduit à l'annulation de 33 millions d'euros de crédits. Il s'agissait bien de crédits de paiement et non d'autorisations d'engagement. Cette année-là, l'Agence avait équilibré ses comptes en anticipant les cotisations des établissements sur l'année scolaire suivante. Pas un seul enseignant n'avait alors manqué à son poste : il me semble essentiel de le rappeler.