Je vous remercie, madame la ministre. Si les questions orales sans débat, pour parler clairement, doivent servir à quelque chose, c'est peut-être à faire remonter des informations au ministère de l'intérieur quand vos administrations le font peu.
En l'occurrence, la réponse qui vous a été préparée est le contraire de ce que nous a expliqué la direction territoriale de la sécurité. Où nous disposions de cinq BAC aux effectifs complets, trois d'entre elles en manquent maintenant. Ce sont donc deux BAC complètes et trois BAC incomplètes qui travaillent. Cette mutualisation conduit en fait à une disparition de la présence policière sur la voie publique.
Je prends l'exemple de la ville que je connais bien et dont j'ai longtemps été maire : alors qu'une BAC y circulait chaque soir, ce n'est plus possible puisque celle-ci doit se déplacer à Noisy-le-Sec, à Bondy et dans d'autres zones du district, villes que les fonctionnaires ne connaissent pas, dont ils ne connaissent pas les citoyens ni la délinquance. Leur efficacité s'en trouve diminuée, ce à quoi il me semble urgent de remédier.