Je vous remercie pour votre réponse, madame la secrétaire d'État, mais elle n'est pas satisfaisante, pour plusieurs raisons. D'abord, la commission de suivi de site n'a invité ni la CRIIRAD – Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité – ni le collectif « Sauvons la Dhuis », composé de citoyens et d'élus, à participer à ses travaux. Ensuite, la CRIIRAD a montré en 2011 que le taux de radioactivité se montait à certains endroits du site à trente-trois fois le seuil tolérable, ce qui pose un véritable problème. Enfin, les préfets de Seine-Saint-Denis et de Seine-et-Marne ont indiqué que Placoplatre n'avait pas respecté une demande formulée par l'État le 4 octobre 2016, à laquelle ils avaient six mois pour répondre. Donc, il y a tout de même un problème de respect du droit et de transparence sur ce qui s'est réellement passé et sur le mesures qu'il faudrait prendre pour obtenir la vérité.