…instauré la sixième année de formation que réclamait la profession. La loi de financement de la sécurité sociale a consacré et prolongé les maisons de naissance, qui relevaient jusqu'à présent de l'expérimentation, et où les sages-femmes jouent un rôle central – en fait, elles sont souvent à la tête de ces structures. Par ailleurs, dans le cadre de la politique que nous avons élaborée autour des 1 000 premiers jours de l'enfant, vous avez adopté les dispositions prévoyant, pour la première fois dans notre pays, une consultation post-partum au cours de la cinquième semaine suivant la naissance, voire de la douzième semaine si nécessaire. Bien évidemment, les sages-femmes occuperont une place importante au sein de ce dispositif, puisqu'elles sont, si je puis dire, naturellement indiquées pour conduire ces entretiens. En effet, tout l'enjeu consiste à éviter les ruptures au sein de l'accompagnement avant, pendant, après l'accouchement – les femmes nous signalant souvent qu'elles n'ont pas eu affaire aux mêmes personnes avant et après.
Le Gouvernement a donc montré l'attachement qu'il porte aux sages-femmes. Durant le peu de temps de parole qu'il me reste, vous me permettrez de revenir sur la conférence des métiers de l'accompagnement social et médico-social qui s'est tenue vendredi sous la présidence du Premier ministre : le Gouvernement, avec l'Assemblée des départements de France (ADF), qui en faisait partie intégrante, est parvenu à un accord s'agissant de partager les enjeux, de tracer des perspectives aux professionnels, d'apporter gratification et reconnaissance à quelques oubliés du Ségur de la santé – bien au-delà des professions médicales, puisque les travailleurs du champ médico-social et social sont également concernés, qu'il s'agisse de la dépendance, du handicap ou de la protection de l'enfance, à laquelle je suis particulièrement attaché. Les professionnels de la PMI, notamment, sont inclus dans les mesures que nous avons annoncées…