Intervention de Bérangère Abba

Séance en hémicycle du mardi 22 février 2022 à 9h00
Questions orales sans débat — Liaison est-ouest dans le vaucluse

Bérangère Abba, secrétaire d'État chargée de la biodiversité :

Vous m'interrogez sur l'avancement du projet de liaison routière est-ouest d'Avignon, dite LEO, dont la maîtrise d'ouvrage est effectivement assurée par l'État. C'est un projet clairement structurant pour le territoire de Vaucluse qui permettra à la fois d'améliorer significativement la desserte de l'agglomération avignonnaise et de délester son centre-ville. On offre ainsi évidemment un meilleur cadre de vie aux milliers de riverains concernés, dont la majorité sont des habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville à Avignon. Ce projet constitue également le chaînon manquant pour organiser le report modal vers les transports collectifs et les mobilités vertes.

Une première tranche a été mise en service en 2010, et la deuxième tranche bénéficie d'une inscription de près de 143 millions d'euros, dont 54 millions financés par l'État au contrat de plan État-région en vigueur en Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Pour permettre cette réalisation, vous l'avez dit, l'autorisation environnementale de la deuxième tranche, dont l'obtention est nécessaire au démarrage des travaux, a été prise par arrêté préfectoral du 31 mai 2021. Elle a toutefois fait l'objet d'un recours en contentieux qui a été lancé en octobre dernier devant le tribunal administratif de Marseille. Sachez que cette procédure contentieuse ne remet pas en cause la volonté de l'État de poursuivre l'aménagement de la LEO : il nous faut simplement envisager peut-être de solidifier et de garantir la sécurité juridique de l'opération.

C'est donc en concertation avec les cofinanceurs de celle-ci qu'il a été décidé d'engager des études complémentaires visant précisément à consolider cette évaluation environnementale et à en garantir ainsi la sécurité juridique. Sur cette base, une nouvelle demande d'autorisation environnementale sera sollicitée en 2022, en vue de permettre un démarrage des travaux dès 2023. Un comité de pilotage se tiendra, si besoin, à l'été 2022 pour informer les cofinanceurs de l'avancement de ces études complémentaires et des étapes procédurales à venir.

En tout cas, sachez que l'État demeure attentif à l'équilibre entre le besoin de ces nouvelles mobilités et leurs impacts environnementaux.

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