Monsieur le député, vous évoquez l'accompagnement des personnes en situation de handicap en Moselle, ainsi que l'attractivité des métiers du secteur médico-social. Depuis le début du quinquennat, le déploiement de solutions d'accompagnement nouvelles est l'une des priorités, afin de proposer des prestations sur mesure. À ce titre, ce sont 11 000 nouvelles solutions d'accompagnement qui ont été créées au cours des cinq dernières années. Nous déployons également, avec les départements, de l'habitat inclusif, financé à hauteur de 80 % par l'État : c'est une nouvelle forme d'habitat qui permet de vivre comme chez soi, tout en bénéficiant sur place d'un accompagnement de qualité.
Néanmoins, ces solutions ne peuvent être mises en œuvre qu'avec du personnel formé et bien rémunéré. C'est pourquoi l'État s'est mobilisé depuis plus de deux ans pour renforcer l'attractivité des métiers du soin et du « prendre soin ». Comme vous l'avez souligné, cela s'est déjà traduit par des revalorisations massives, d'un montant de 183 euros net par mois pour 1,6 million de soignants.
S'agissant des professionnels de la filière socio-éducative, le Premier ministre a annoncé vendredi dernier des mesures sans précédent. Désormais, les professionnels des secteurs du handicap, de l'insertion, de l'enfance ou encore de l'hébergement bénéficieront de la prime de 183 euros net par mois.
Au total, l'État et les départements s'engagent à mobiliser plus de 1,3 milliard d'euros, avec des mesures qui concernent également les médecins coordonnateurs des EHPAD, les services d'aide à domicile des centres communaux d'action sociale, mais aussi les centres de soins infirmiers. Monsieur le député, sachez que l'ensemble du Gouvernement est pleinement mobilisé pour que ces annonces se traduisent rapidement sur la fiche de paie de ces professionnels dévoués.