La situation que traversent le monde et l'Europe est effectivement très préoccupante. À cet égard, je n'imaginais pas un seul instant, cher président Abad, que cette question puisse faire l'objet, sur aucun banc, d'une exploitation politicienne, et je suis certain que les jours qui viennent nous le démontreront.
La France, qui préside par ailleurs le Conseil de l'Union européenne depuis le 1er janvier dernier, par la voix du Président de la République, n'a jamais ménagé ses efforts – je vous remercie de l'avoir rappelé – afin de faire prévaloir le dialogue et la voie diplomatique et n'a cessé d'agir dans un cadre multilatéral.
Vous constatez que ces efforts n'ont pas été complètement suivis d'effet.