Les évolutions de notre engagement obéissent à une double nécessité : se renouveler face à un ennemi multiforme et mouvant ; chercher à coopérer toujours plus étroitement avec nos alliés.
À ceux qui, ici même, par opportunité politique et partisane, qualifieraient d'emblée ce changement d'approche d'échec, je dirais qu'ils font preuve de bien peu de mémoire : empêcher la partition d'un État tout entier, voire son effondrement total – tel était le risque en 2013 –, ne peut pas être qualifié d'échec ; éviter qu'une population amie soit asservie par l'extrémisme et l'obscurantisme ne peut pas et ne pourra jamais être vu comme un échec.