De véritables partenariats, cela signifie enfin agir ensemble, chacun des partenaires assumant pleinement les responsabilités et le rôle qui lui reviennent.
Mais par définition, ce modèle implique que tout ne dépende pas de nous, et cela, nous n'avons d'autres choix que de l'assumer. Nous ne pouvons ni nous ne voulons nous substituer à nos partenaires sahéliens.
Au cours de ce débat, nous avons pu constater qu'une forme de complotisme et de populisme diplomatique se banalisait. Une telle dérive, qui n'est pas l'apanage de la majorité des parlementaires, ne grandit pas notre débat démocratique. En effet, elle risque d'affaiblir la voix de notre pays sur la scène internationale et, surtout, elle fait clairement le jeu de ceux qui, parmi nos compétiteurs, créent un brouillard stratégique fait de confusion des esprits et de manipulation de l'information au Mali, comme sur d'autres théâtres.