Ce texte, défendu par les groupes LaREM et Dem, a été signé par plus de 330 collègues.
La France est d'autant plus légitime dans ce rôle que le label biologique est né en France et que son transfert à l'Union européenne ne doit en aucun cas entraîner son affaiblissement. Aussi, dans le cadre de la présidence française du Conseil de l'Union européenne, nous souhaitons que le Gouvernement s'engage pour défendre ce mode de production, qui concerne 600 producteurs.
Par cette proposition de résolution, il ne s'agit pas d'opposer mais de distinguer des modes de production. Il s'agit de défendre des méthodes respectueuses de l'environnement et d'un patrimoine. Les paludiers et les sauniers de nos territoires répètent des gestes ancestraux. Ce mode de production crée de surcroît des paysages favorables à la biodiversité et fortement appréciés de tous, ce qui se traduit par des retombées économiques et touristiques importantes pour nos départements. Les paysages de marais salants participent à l'identité de nos territoires, que l'on parle, par exemple, de l'île de Noirmoutier, de l'île de Ré, de la presqu'île guérandaise ou du marais breton.
Adopter cette proposition de résolution, c'est défendre ces modes de production qui doivent être préservés et reconnus. Je me réjouis que ce texte qui défend notre territoire et nos paysages puisse être adopté, largement je l'espère.