Oui, mon cher collègue, si vous le souhaitez, on peut dire que c'est grâce au groupe Démocrates ; toutefois, depuis le début, le groupe Les Républicains réclamait ce débat, comme il réclame toujours avec insistance que la représentation nationale soit associée à la conduite de la politique sanitaire.
Nous nous retrouvons pour un débat sans vote. Par la voix du ministre des solidarités et de la santé, le Gouvernement a préféré dresser un bilan des deux années passées, plutôt qu'offrir des perspectives. Avec modestie et beaucoup d'humilité, reconnaissons que l'art est difficile. J'admets bien volontiers qu'être membre du Gouvernement, en particulier ministre de la santé, est une occupation quotidienne, de jour et de nuit.