Cette guerre est une tragédie. C'est un défi sans précédent pour l'Europe et, bien évidemment, pour l'Ukraine. Celle-ci a choisi de s'ouvrir vers l'extérieur, en se tournant vers les pays occidentaux : l'Ukraine est de plus en plus européenne et il est plus que jamais essentiel d'exprimer notre soutien fraternel à son peuple.
Il a été reproché aux pays occidentaux d'être trop lents à livrer des armes, par crainte que cela soit considéré comme une cobelligérance par les Russes. La situation évolue depuis quelques jours. Sous réserve de l'approbation du Congrès, le président Biden a promis 33 milliards de dollars d'aide, dont 20 milliards d'aide militaire. Hier, le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé un nouveau plan de 355 millions d'euros. De notre côté, le chef de l'État a promis de renforcer l'aide humanitaire mais aussi militaire, notamment avec des armes plus offensives, comme les canons d'artillerie Caesar.
Cet accroissement de l'aide militaire, conjugué avec la détermination des Ukrainiens, laisse espérer une issue du conflit plus favorable. Pourtant, l'armée russe continue d'avancer dans l'est du pays, même si c'est lentement. D'un point de vue logistique, l'aide militaire à l'Ukraine est-elle acheminée de manière efficace vers les théâtres de combats ? Est-elle entravée, voire détruite, par les bombardements russes ? Peut-on d'ores et déjà observer une différence dans la puissance de feu ukrainienne ?