Une jeunesse frappe à nos portes. Elle est algérienne, guinéenne, malienne ou marocaine. Quatre catégories d'étudiants bénéficiaires de la protection temporaire et susceptibles d'être accueillis dans les établissements d'enseignement supérieur français ont été définies par une circulaire du 22 mars dernier. Parmi les 61 000 étudiants étrangers que l'UNESCO a comptabilisés en Ukraine dans son dernier recensement, un peu moins de 1 000 seraient arrivés en France et, pour les non-nationaux, dans des conditions déplorables. Les universités sont prêtes. Certaines procèdent déjà à des inscriptions et ont appelé récemment dans une tribune à inclure davantage ces étudiants. Pourtant, il existe des blocages administratifs et une majorité de ces étudiants ont déjà fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français.
Quelle est votre analyse de cette situation ? Quelles sont les réflexions à plus long terme sur le sort des étudiants que l'Ukraine avait choisi d'accueillir ?