Je salue à travers vous les gendarmes présents sur nos territoires, à proximité de nos concitoyens, dans les territoires ruraux notamment. Je précise que je suis élue d'un territoire urbain. La gendarmerie se trouve à côté de la ville dont je suis l'élue, Alfortville. Dans mon département, toutes les anciennes gendarmeries ont été rachetées à une époque où j'étais élue locale et nous les avons transformées pour donner lieu à un ensemble de dispositifs dans le cadre médico-social. Il est donc vrai que la gendarmerie est une proximité, une connaissance, même si je ne la croise pas dans mon action quotidienne.
Nous avons évoqué la cybersécurité et la cyberdéfense. Vous avez mentionné les tensions que nous rencontrons aujourd'hui au sein d'une société qui est devenue beaucoup plus violente. La désinformation est également un sujet important. Les élections présidentielles, comme l'a montré l'exemple des États-Unis, peuvent donner lieu à des attaques de pays étrangers, dont les conséquences peuvent être très graves pour la démocratie et l'expression du vote des citoyens. Je souhaitais donc connaître le travail mené autour de ces questions.
Concernant les implantations à l'échelle de notre territoire, vous êtes les premiers acteurs sollicités sur les violences faites aux femmes, sur les violences intrafamiliales et sur les féminicides. Je voulais saluer tout le travail de la gendarmerie sur ces questions, mais également savoir quelle formation et quel accompagnement psychique étaient proposés pour les gendarmes qui interviennent sur ces violences. Étant donné l'attente de la société sur ce sujet, il m'importait de connaître votre avis et le travail réalisé.