Récemment, le colonel Philippe Cholous a publié une tribune dans la Voix du gendarme qui interroge l'avenir des pelotons d'intervention de la gendarmerie mobile (PIGM). Le colonel a rédigé cette tribune à la demande d'officiers et de sous-officiers. Il estime que l'ouverture du diplôme d'arme assorti du monitorat d'intervention professionnelle aux pelotons de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (PSIG) et aux pelotons spécialisés de protection de la gendarmerie (PSPG) se fera au détriment de la gendarmerie mobile. La crainte exprimée se focalise sur le risque d'une mise à l'écart progressive des 109 PIGM sur des missions d'appui à la police judiciaire ou des arrestations à risque particulier. Les PIGM seraient alors restreints à leur seule mission de rétablissement de l'ordre. Le colonel ajoute que le retrait des fusils de précision TIKKA au profit du GIGN pourrait accroître ce sentiment de marginalisation des PIGM. Il exprime donc une inquiétude quant à l'évolution des PIGM. Quel est leur avenir dans les prochaines années ?