Madame la présidente, madame la présidente de la commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi pour un État au service d'une société de confiance, monsieur le rapporteur de la commission spéciale, mesdames et messieurs les députés, puisqu'il m'est permis de parler une nouvelle fois devant votre auguste assemblée, permettez-moi de vous présenter mes voeux les plus sincères. L'un d'entre eux concerne le texte qui nous conduira à discuter quelques heures dans cet hémicycle, jour et nuit, ce qui nous rappellera d'autres échanges.
Grâce aux interventions des parlementaires « en chambre » – si j'ose dire – , les très intéressants travaux de la commission spéciale ont permis d'améliorer substantiellement le texte du Gouvernement, inspiré par les ministères mais aussi par le conseiller d'État Thierry Tuot, et qui constitue une avancée toute particulière : le projet de loi pour un État au service d'une société de confiance que j'ai l'honneur de présenter aujourd'hui.
Plutôt qu'un long discours, sans doute ennuyeux, peut-être un peu rébarbatif, écrit par un membre de cabinet à la fois fatigué et peu inspiré, je préfère vous lire une lettre que j'ai reçue voici quelques semaines de la part d'un administré prénommé Alexandre.