Le texte qui nous est présenté par le Gouvernement est a priori attrayant dès la lecture de l'intitulé de la loi : on ne peut qu'être d'accord avec la volonté d'impulser de la confiance au sein de la société française. Nous interviendrons à travers un certain nombre d'amendements pour accentuer les mesures facilitant la vie de nos contemporains mais aussi pour atténuer les dangers d'un excès de libéralisation ou de laisser-faire.
La simplification annoncée ne doit en effet pas conduire à la casse sociale ou à une érosion dommageable de l'emploi ; elle ne doit pas conduire non plus, à force de dématérialisation, à une véritable déshumanisation de notre société. Selon nous, certains aspects de notre société ne peuvent se négocier : la protection du patrimoine, la sauvegarde de l'environnement, le développement des territoires – notamment les plus fragiles, ceux de la ruralité ou de la montagne – , ainsi que la liberté d'initiative de ces territoires, à laquelle nous tenons particulièrement, vous le savez. Toutes ces valeurs doivent résister au paradigme de la performance et de la rationalisation ; nous les défendrons donc au travers de nos amendements.