Non seulement je ne le retire pas, mais je vais intervenir à nouveau.
J'ai bien écouté votre réponse, monsieur le rapporteur, mais cet amendement pose une question précise, celle de l'accueil physique. Or, dans tout ce que vous m'avez dit, il n'a été question à aucun moment d'un face-à-face avec un être humain. Vous dites que les services doivent être accessibles ou proches, mais ces mots un peu piégeux, ces formules ampoulées n'empêchent pas que l'on se retrouve avec un service public défaillant. À nos yeux, le maintien d'une présence physique, humaine, est nécessaire, d'abord parce que l'on n'est jamais mieux aidé que par un autre être humain. Si cela peut, de surcroît, contribuer à créer un peu d'emploi dans cette dynamique de reprise économique, ma foi, on ne va pas s'en plaindre !