C'est une règle que nous nous fixons. Nous sommes parfois déçus, mais nous partons toujours du principe qu'il est de bonne foi !
Je crois véritablement que cela s'inscrit logiquement dans nos traditions. Entre l'administration et le citoyen, le fort est l'administration. C'est au plus fort, qui a le plus de moyens, de démontrer la mauvaise foi éventuelle de l'usager du service public.
Au reste, cette disposition permettrait vraiment de modifier une certaine vision de l'administration. Beaucoup de nos concitoyens se plaignent précisément d'être mal considérés par cette dernière, se sentant systématiquement traqués, contrôlés, soupçonnés. Si l'on veut changer cette relation, il faut effectivement l'inscrire dans le droit.