Monsieur Jumel, ce texte permet donc, au contraire, de protéger ceux de nos compatriotes qui n'ont pas forcément les moyens d'avoir des conseils, d'être accompagnés ou même de prendre le temps nécessaire – car nous savons que c'est indispensable, mais parfois difficile quand on a d'autres soucis dans la vie. Il protège ceux qui ont les moyens les plus modestes, car il prend le parti que la bonne foi n'a pas à être prouvée, ce qui est précisément le contraire de ce que nous avons connu jusqu'à présent.
Pour ces deux raisons – la première étant qu'il permet de l'innovation aux agents publics, à qui l'on fait confiance, et la deuxième qu'il aide tous les citoyens sans distinctions fondées sur leur capital social ou financier – , vous devriez voter ce texte des deux mains.