Juridiquement, il n'est pas bon de laisser un terme dans le flou et de donner ainsi trop de liberté au juge. Il faut fixer un délai. Peut-être qu'une durée de deux mois est trop courte, et qu'il serait plus opportun de choisir un délai de six mois.
La notion de « raisonnable » est difficilement définissable, et l'incertitude qui subsiste dans le texte pourrait se révéler préjudiciable. Il n'est pas nécessaire d'alimenter la jurisprudence en laissant trop de place à l'interprétation, au risque de rendre ces dispositions inapplicables, ce qui se retournerait contre l'administration. Celle-ci doit voir son intervention encadrée. Il faut lui laisser suffisamment de temps – je comprends que l'on ne puisse pas embouteiller les services – , mais le terme « raisonnable » me choque un peu, car il est beaucoup trop vague.