Le département des Hautes-Pyrénées est, lui aussi, concerné par la révision de la carte des zones défavorisées simples – pour ses coteaux, pas pour la zone de montagne. L'amendement de Mme Rabault est pertinent et judicieux. En effet, on a constaté, dans tous les départements, que la prise en compte de données erronées concernant notamment les caractéristiques biophysiques des sols – il s'agissait de décliner sur le territoire français des critères arrêtés au niveau de l'Union européenne – a conduit à exclure des territoires sur lesquels il n'y a et ne peut y avoir que de l'élevage. J'ajoute que l'élevage, même quand il est associé à la polyculture, permet de conserver une activité agricole sur ces territoires et de préserver les paysages. C'est donc un élément permettant de sauvegarder une vie dans nos territoires ruraux.