Au fil des décennies, de par la loi, nous n'avons cessé de prescrire des règles complexes dans le champ de la construction pour répondre à des préoccupations nouvelles de la société. Ces innombrables prescriptions de moyens, exagérément restrictives voire parfois tatillonnes conduisent à créer des situations de rente qui profitent avant tout aux acteurs économiques qui les pratiquent depuis longtemps et ce au détriment d'autres acteurs, eux aussi parfaitement qualifiés, empêchés de déployer des solutions innovantes pourtant sources de réduction de coûts et de délais mais aussi d'améliorations, de qualité, une qualité française que l'on peut espérer exporter demain.
Rappelons que l'innovation est un pilier de notre relance économique qui doit nous permettre, à travers ce « permis de faire », de construire plus, mieux et moins cher.
Chers collègues, voter pour les ordonnances de l'article 26, c'est permettre, dans un premier délai de trois mois, de libérer notre potentiel d'innovation, une innovation made in France pour un choc d'offres dans le secteur de la construction !