Je précise, madame la présidente, que ce que je vais dire vaudra défense de l'amendement no 396 .
Je voudrais réagir à quelques propos.
Monsieur le rapporteur, vous avez parlé de surtransposition. Peut-être, comme le suggérait Arnaud Viala, s'agit-il d'autre chose. Quoi qu'il en soit, s'il fallait intervenir sur tous les textes qui font l'objet d'une surtransposition en France, vous auriez pu en ajouter un certain nombre dans le présent projet de loi !
Nous devons accroître la transparence, notamment pour protéger les plus fragiles, celles et ceux qui n'ont pas forcément les moyens, humains ou matériels nécessaires, qui n'ont pas à leur disposition d'outils pour effectuer une comparaison. Or c'est bien ce dont il s'agit : permettre aux chefs d'entreprise d'effectuer des comparaisons entre les offres de prêt. Je regrette que l'on retire de la transparence, que l'on revienne en arrière.
S'agissant des contentieux, j'espère que vous répondrez à la question posée par notre collègue Viala, parce que, selon nos informations, ceux-ci concerneraient essentiellement les particuliers.
Stéphane Trompille prétend que le TEG ne serait pas un indicateur de qualité. Je regrette, mais, pour les chefs d'entreprise, c'est aujourd'hui un indicateur pertinent ; personne n'en a jamais remis en cause la qualité. C'est un excellent outil à la disposition des entreprises pour comparer des offres de crédit qui peuvent avoir des périodicités différentes – mensualités, trimestrialités, semestrialités, annualités – , des dates de prélèvement, des taux, des conditions, des frais de dossier différents. C'est un excellent indicateur, et les chefs d'entreprise y accordent beaucoup d'importance.
L'amendement du Gouvernement est un amendement de repli, qui ne me satisfait pas. Je le voterai parce que c'est mieux que l'article 32 dans sa rédaction initiale, mais je regrette que l'on fixe encore une fois un seuil.