Madame la présidente, monsieur le rapporteur, madame la présidente de la commission spéciale, mesdames, messieurs les députés, je voudrais d'abord vous remercier pour le travail très important qui a été accompli. Je pense bien sûr aux auditions, monsieur le rapporteur, madame la présidente de la commission spéciale, mais aussi à celui accompli en amont, depuis huit mois maintenant, par tous les députés qui le souhaitaient, suite à l'idée émise par le Président de la République. Je pense que chacun des groupes a non seulement été respecté, mais entendu. Il appartiendrait sans doute au rapporteur et à la présidente de la commission spéciale de rappeler des chiffres qui font honneur au travail de l'Assemblée.
Je crois par ailleurs que le choix d'une commission spéciale était une bonne méthode de travail. Je me félicite que la Conférence des présidents en ait accepté l'idée – je pense bien sûr au président Marc Fesneau, que je salue ici, ainsi qu'au président Richard Ferrand. C'est une bonne manière de travailler, de façon extrêmement intelligente. J'ajoute que le travail continuera au Sénat, et que je souhaiterais si possible que la CMP soit conclusive. Nous pourrions faire en sorte que les travaux parlementaires à venir soient les moins éloignés possibles de la volonté du Gouvernement.
Je voudrais aussi remercier, bien sûr, tous les services de l'Assemblée nationale, les services de Bercy, le secrétariat général du Gouvernement, ainsi que l'ensemble de mes collègues qui ont beaucoup travaillé en matière d'amendements – quitte à en refuser. J'ai une pensée également pour mon cabinet, pour Mathieu Lefevre qui a perdu beaucoup aujourd'hui.