Je voudrais tout d'abord rassurer mon collègue Cordier : cela fait vingt-deux ans, depuis ma première élection comme maire, que je sors le dimanche. J'ai même de la lumière sur mon vélo. Je n'ai donc pas de leçon à recevoir.
J'organise, moi aussi, des cérémonies patriotiques, plusieurs fois par an. J'ai plutôt le sentiment qu'elles sont un moment de recueillement pour célébrer la paix, et non pas celles et ceux qui ont eu à utiliser des matériels de guerre, destinés à ôter la vie.
Je suis ahuri que, depuis une heure, après les propos de M. de Courson, vous cherchiez à nous convaincre de la nécessité d'une totale liberté de vendre et de transporter des armes dans notre pays. Mes chers collègues, encore quelques efforts, et vous pourrez monter encore plus à droite de l'hémicycle !