Nous revenons à une discussion qui a déjà été abondamment nourrie. Nous avions rappelé en commission que l'interopérabilité existe déjà dans certains secteurs entre les opérateurs européen, américain, canadien et russe. Mais il s'agit ici d'interopérabilité dans un secteur éminemment sensible : le système crypté de Galileo, en matière de défense pour les Américains, civile pour nous. Il est risqué d'aller sur ce terrain.
Comme je l'avais fait en commission, je vous invite, mon cher collègue, si la question vous tient particulièrement à coeur, à vous rapprocher de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, présidé par Cédric Villani, qui travaille sur ces sujets.
Avis défavorable.