C'est ce à quoi nous voulons mettre fin.
C'est au fond l'enjeu fondamental de notre discussion : au-delà de la ratification par les parlements nationaux, en toute fin de parcours, comment faire en sorte que les citoyens – grâce à leurs parlementaires, mais également grâce à un dialogue avec la société civile organisée – soient effectivement associés aux discussions qui se tiennent entre la Commission et les États membres, comme entre les Européens et leurs partenaires ?
L'enjeu est celui de la transparence, sans laquelle il n'est pas de légitimité démocratique.
La volonté du Gouvernement, que j'ai aujourd'hui l'honneur de représenter aujourd'hui devant vous, est claire : il faut rompre avec les pratiques passées, celles des gouvernements nommés par Nicolas Sarkozy ou François Hollande, qui avaient tendance à agir dans leur coin, sans rendre de comptes.