Intervention de Raphaël Schellenberger

Réunion du mercredi 31 janvier 2018 à 9h35
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

La logique qui soutient ce texte consiste à réduire le débat européen à une question simple : si vous êtes pour l'Europe, votez pour la formidable liste pro-européenne d'Emmanuel Macron ; si vous êtes contre l'Europe, choisissez l'une des autres listes. Mais le débat européen, ce n'est pas cela. Pour que les citoyens acceptent le rôle de l'Europe, le débat politique électoral doit être ancré dans des réalités.

Seul le périmètre régional est calqué sur des réalités régionales. Un tel scrutin permettrait au citoyen de mieux s'approprier le débat et les outils européens, d'autant que les collectivités territoriales jouent un rôle plus important en matière de gestion des fonds de l'Union.

Le mouvement que nous sommes en train d'organiser va en sens inverse de celui à l'oeuvre dans les autres pays européens. Ce n'est pas pour rien que la France apparaît beaucoup plus jacobine que ses voisins. Nous devons appliquer à notre mode de scrutin la subsidiarité, qui est le principe même de la construction européenne.

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